Pertinent sur un tas de choses du début à la (presque) fin. En revanche, il n'était absolument pas nécessaire d'instrumentaliser la lutte anti-pédocriminalité pour cracher au visage des personnes trans et se contenter d'un simple "c'est la faute au porno" en guise de conclusion. Dommage et à mon humble avis dangereux.La question de l'accessibilité précoce des mineurs à la pornographie sur internet est importante bien sûr, mais pour une journaliste Francesca Gee ne s'est pas assez renseignée sur son sujet, quand bien même est-il évoqué sur 3 lignes.Le passage en question, pour donner un peu de contexte (TW transphobie, bien évidemment) :"La sexualisation précoce se poursuit et s'accélère, encadrée par les directives de l'Organisation mondiale de la santé. [...]La diffusion de pratiques autrefois considérées comme des perversions et aujourd'hui proposées en modèle se fait désormais à l'école, aussi bien que dans les différents médias. Dès la maternelle on propose aux enfants de remettre en question leur sexe de naissance et, à l'adolescence, de modifier l'apparence de leurs organes génitaux par l'absorption d'hormones, puis par la chirurgie. L'explosion de consommation pornographique et du sexe récréatif propage les addictions auprès d'une population de plus en plus nombreuse et de plus en plus jeune. Et dans la recherche du toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus fort, les enfants restent les proies les plus accessibles, et les moins capables de se protéger."Le truc apparaît comme un cheveu sur la soupe après 230 pages tout à fait acceptables, à croire que laisser de côté ses opinions réac' le temps d'un livre c'était trop dur.